


Appels à projets
AMI - Offre de repérage et de remobilisation – Pays de la Loire
La loi du 18 décembre 2023 pour le plein emploi a créé, en son article 7, une nouvelle catégorie « d’organismes chargés du repérage et de l’accompagnement spécifique des personnes les plus éloignées de l’emploi ».
L’offre de repérage et de remobilisation s’adresse aux publics dits « invisibles », les plus éloignés de l’emploi, qui ne sont pas inscrits auprès d’un acteur du réseau pour l’emploi (France travail, mission locale, Cap emploi). L’objectif est de ramener ces publics vers l’emploi /formation ou vers le droit commun.
les personnes les plus éloignées de l’emploi ou - qui ne sont pas inscrites dans un parcours d’insertion suivi par un autre membre du Réseau pour l’emploi.
Grands principes de l’offre :
• L’offre doit répondre à la promesse de l’aller vers. Elle doit aller à la rencontre et prioriser les publics qui sont « en dehors des radars », qui ont décroché de solutions qui leur étaient proposées ou qui cumulent des difficultés (santé, logement, mobilité, accès aux droits..) qu’il faut pouvoir gérer en même temps que l’accompagnement professionnel.
• L’offre doit être complémentaire et différenciée du droit commun. Les nouveaux opérateurs doivent répondre à des besoins non couverts par le droit commun qu’il s’agisse des publics ou de l’offre proposée. Le principe de différenciation de l’offre socle et de l’O2R : principe pour l’ensemble des futurs candidats.
• L’offre doit être territorialisée pour apporter des solutions qui correspondent aux besoins des territoires. Le contexte socio-économique, les écosystèmes locaux, les partenariats et modalités de coopération sont différents. Il est donc incontournable d’avoir une approche territorialisée et en lien avec les gouvernances territoriales du réseau pour l’emploi.
• La finalité du parcours de remobilisation reste le retour à l’emploi le plus rapidement possible et pour les personnes pour lesquelles le retour à l’emploi demande plus de temps, l’entrée dans les dispositifs de droit commun.
Une attention particulière sera portée aux projets structurants en termes de territoire et de partenariats et facilitant une approche globale des freins d’accès à l’emploi des personnes.
L’objet social des candidats devra être cohérent avec les enjeux d’insertion socio-professionnelle des publics les plus vulnérables. Ils devront par ailleurs démontrer une expérience dans le domaine de l’insertion socio-professionnelle et un ancrage territorial.
La santé financière des opérateurs candidats et la crédibilité financière du projet feront partie des critères d’instruction.
Les dépenses de formation ne sont pas éligibles.
Le coût total du projet ne pourra pas être inférieur à 150 000€ sur 3 ans
